L’Afrique accélère sa transition énergétique, comme le montre le rapport « The Africa Solar Outlook 2025 ».
En 2024, le continent a franchi une étape importante avec l’ajout de 2,5 gigawatts-crête (GWc) en capacité solaire photovoltaïque, portant le total des installations à 19,2 GWc. Bien que les pays africains progressent, l’écart avec le reste du monde continue de se creuser.
Les leaders de l’énergie solaire en Afrique en 2024
L’Afrique du Sud se classe en tête avec 1 235,3 MWc de nouvelles capacités installées, suivie de l’Égypte avec 707,61 MWc. La Zambie, le Nigéria et l’Angola complètent le top 5. Le Burkina Faso, le Ghana, le Zimbabwe, la Côte d’Ivoire et la Gambie figurent également dans le top 10. D’autres pays comme le Togo, le Kenya, Maurice, la Tunisie, le Gabon, le Somaliland, Madagascar, le Maroc, la Sierra Leone et le Cap-Vert figurent dans le top 20.
L’Afrique du Sud et l’Égypte dominent le secteur, représentant 78 % des nouvelles capacités installées en 2024. La Zambie, le Nigéria, l’Angola et le Burkina Faso font également des progrès notables. Des nations plus petites, telles que la Gambie, le Togo, Maurice et le Cap-Vert, montrent l’intérêt croissant pour l’énergie solaire à travers le continent. Cette diversité géographique indique que les avantages de l’énergie solaire sont largement reconnus en Afrique.
Le top 20 des pays africains pour les nouvelles installations solaires en 2024
Pays | Capacités installées (MWc) | Rang |
---|---|---|
Afrique du Sud | 1 235,3 | 1er |
Égypte | 707,61 | 2ème |
Zambie | 74,78 | 3ème |
Nigéria | 63,47 | 4ème |
Angola | 53,8 | 5ème |
Burkina Faso | 50,6 | 6ème |
Ghana | 44,92 | 7ème |
Zimbabwe | 41,85 | 8ème |
Côte d’Ivoire | 37,84 | 9ème |
Gambie | 23 | 10ème |
Togo | 20,75 | 11ème |
Kenya | 17,25 | 12ème |
Maurice | 16,99 | 13ème |
Tunisie | 14 | 14ème |
Gabon | 11 | 15ème |
Somaliland | 10 | 16ème |
Madagascar | 9 | 17ème |
Maroc | 6,71 | 18ème |
Sierra Leone | 6,41 | 19ème |
Cap-Vert | 6,04 | 20ème |
Diversification des installations
Les centrales solaires à grande échelle représentent 72 % des nouvelles installations, tandis que les projets commerciaux et industriels (C&I) représentent 25 % et les mini-réseaux 3 %. Cette répartition témoigne d’un équilibre entre la centralisation et la décentralisation de la production d’énergie solaire. Les grandes centrales alimentent les réseaux nationaux, les projets C&I fournissent une autonomie énergétique aux entreprises, et les mini-réseaux électrifient les zones rurales.
Le rapport souligne également des défis, notamment la modernisation des réseaux électriques et la gestion du stockage de l’énergie. L’objectif de 25 % d’électricité d’origine solaire d’ici 2030 reste réalisable et laisse entrevoir un avenir avec une répartition plus équilibrée du solaire à travers le continent.