La mortalité infantile en Afrique est de plus en plus préoccupante. En 2024, cette tragédie prend des proportions mondiales, avec une nette prédominance des pays africains, qui affichent des taux de mortalité particulièrement élevés. Ce phénomène a attiré l’attention de la Banque mondiale, qui s’intéresse aux causes de ces chiffres alarmants, tant à l’échelle mondiale qu’en Afrique.
Top 9 des pays avec les taux de mortalité infantile les plus élevés en Afrique
Dans son dernier rapport, la Banque mondiale a dressé un classement des pays affichant les taux les plus élevés de mortalité infantile en 2024. L’Afrique domine largement ce classement, avec neuf pays africains figurant parmi les dix premiers au monde, tous situés en Afrique subsaharienne.
Le premier pays de ce classement est la Somalie, avec un taux de 85,1 décès pour 1 000 naissances. La République Centrafricaine suit avec 81,7, suivie de la Guinée-Équatoriale (77,9) et de la Sierra Leone (72,3). Le Niger (65,5), le Tchad (64,0), le Soudan du Sud (61,6), le Mozambique (59,8) et la République Démocratique du Congo (59,1) complètent ce triste tableau.
Les causes principales de la mortalité infantile élevée en 2024
La Banque mondiale identifie plusieurs facteurs clés expliquant cette situation. La pauvreté reste la cause principale : de nombreuses familles dans ces pays n’ont pas accès à des soins médicaux adéquats, augmentant ainsi le risque de décès des nourrissons après leur naissance. La malnutrition constitue également un facteur majeur, affaiblissant les défenses des enfants et des mères. Les conflits armés, qu’ils soient nationaux ou internationaux, exacerbent la situation, mettant en péril la vie des mères et des nouveau-nés.
Des solutions pour réduire ce fléau
Pour lutter contre cette mortalité infantile élevée, il est crucial d’attaquer les causes profondes. Cela passe par une aide financière accrue aux pays en conflit, afin de soutenir la reconstruction des infrastructures de santé. Par ailleurs, des initiatives doivent être prises pour réduire la pauvreté, notamment en créant des emplois et en améliorant les conditions économiques locales. Enfin, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) doit intensifier ses efforts pour combattre la malnutrition, en apportant un soutien nutritionnel ciblé aux populations vulnérables.
Il est important de noter que ces statistiques concernent les enfants de 0 à 1 an.