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Alexander Stubb appelle l’Europe à renforcer sa défense face aux menaces russes

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Dans la nuit du 14 au 15 janvier 2025, le président finlandais Alexander Stubb a insisté sur la nécessité pour l’Europe de renforcer ses capacités de défense face à la Russie, affirmant que « les vacances de l’Histoire sont terminées ».

Interrogé par Euronews, il a détaillé les mesures essentielles pour garantir la sécurité du continent.

Priorité aux dépenses de défense et à la coopération européenne
« Nous devons augmenter nos dépenses de défense », a-t-il déclaré, appelant également à une meilleure mutualisation des moyens entre pays européens pour réduire les coûts et accroître l’efficacité. Cette déclaration survient alors que plusieurs câbles sous-marins dans la mer Baltique ont été endommagés ces derniers mois, incidents que dirigeants et experts attribuent à des actes présumés de « guerre hybride » orchestrés par la Russie.

Collaboration stratégique avec les États-Unis
Alexander Stubb a également souligné l’importance d’une coopération étroite avec les États-Unis, tout en exprimant des inquiétudes liées au retour prochain de Donald Trump à la Maison Blanche, prévu le 20 janvier. Ce dernier a déjà indiqué vouloir un budget de défense porté à 5% du PIB pour les pays de l’Otan, critiquant fréquemment le déséquilibre des contributions au sein de l’alliance.

Une Europe divisée face aux enjeux de défense
Face à ces défis, certains dirigeants européens, comme Emmanuel Macron, plaident pour une approche axée sur la sécurité collective au niveau de l’UE. Cependant, les chancelleries restent divisées sur la manière d’y parvenir.

L’aide militaire à l’Ukraine : une priorité en question
L’aide à l’Ukraine, cruciale pour les pays nordiques, est également sujette à débat. Donald Trump a souvent exprimé des réserves sur le soutien américain à Kiev, promettant de résoudre le conflit en « vingt-quatre heures », ce qui suscite des incertitudes parmi les alliés européens.

Une résilience nordique face aux tensions
Malgré ces défis, le président finlandais a assuré que son pays restait calme et déterminé : « Nous sommes habitués à composer avec les mauvaises intentions de la Russie. Notre adhésion à l’Otan en 2023 en est la preuve. »

Dans un ton similaire, le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a récemment averti que « la Suède n’est ni en guerre ni en paix », insistant sur l’importance de la liberté et de l’absence de conflits graves pour parvenir à une paix durable.

Ces déclarations traduisent un appel collectif des pays nordiques à une mobilisation accrue face à une situation géopolitique de plus en plus instable en Europe.




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