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L’ONG s’indigne des vies « dévastées » de millions de personnes à cause des conflits et des exactions commises au Proche-Orient, au Soudan, en Ukraine ou encore la situation des femmes en Afghanistan. Le rapport annuel publié le 29 avril accuse principalement plusieurs États parmi les plus puissants, comme les États-Unis, la Russie et la Chine, de « saper » les acquis du droit international.
« Des gouvernements puissants ont bloqué à plusieurs reprises les tentatives d’agir de manière significative pour en finir avec les atrocités », précise l’ONG dans son rapport, en faisant référence aux pays ayant contesté les décisions de la Cour internationale de justice (CIJ) à l’encontre d’Israël, après la plainte de l’Afrique du Sud pour « génocide » à l’encontre des Palestiniens.
« Les États-Unis, le Royaume-Uni et de nombreux pays de l’UE ont publiquement soutenu les actions d’Israël à Gaza » pendant que le monde assiste à « un génocide en direct » dans le territoire palestinien, dénonce Amnesty.
Sur le continent africain, des réactions internationales et régionales soient « demeurées cruellement insuffisantes » face aux conflits armés, donnant aux civils le sentiment d’être négligés.
Par ailleurs, Amnesty s’inquiète de la restriction de l’espace civique et des attaques visant la liberté d’expression dans certains pays africains. L’ONG relève les violences et discriminations contre les femmes et les personnes LGBT+.
L’ONG a, pour finir, rappelé le « besoin urgent » de réglementer les technologies numériques et d’intelligence artificielle pour les rendre respectueuses des droits humains.
