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Angela Aquereburu, la togolaise aux trois séries à succès !

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Elle est devenue au fil des ans, un personnage qui compte dans le milieu de l’audiovisuel d’Afrique francophone. La togolaise Angela Aquereburu, c’est trois séries à succès.

Sa dernière, Hospital IT, est un long métrage qui fait déjà parler en bien. Et c’est dans la foulée de la promotion de son dernier né que la Directrice de Yobo Studios, va se livrer à une confidence des plus amusantes.

Visage toujours souriant, détermination et créativité ne manquent jamais chez la quadragénaire. Dans la tête d’Angela, les idées fusent. Les projets aussi. C’est dans ses nombreuses perspectives que la productrice de la série « Zem »va révéler la planification d’une série à thématique bien curieuse.

Interrogé par Forbes Afrique, on apprend que, celle qui est habituée au court-métrage, prépare un long-métrage dont l’héroïne, issue d’une grande famille de marabouts a suivi des études en criminologie avant de créer une agence spécialisée en détection de sorts. Une production où se mêleront science de l’organique et sciences occultes.

Des histoires mélangeant pratique occulte et modernité, Angela est une coutumière des faits. Avec Hospital IT, elle avait déjà procédé à une combinaison du genre. Sauf que là il s’agit du milieu de la médecine. La médecine moderne se heurte à la médecine traditionnelle. Et ça marche !

La série jouit d’une belle reconnaissance. Elle a obtenu le prix de la meilleure série au Festival Vues d’Afrique de Montréal au Canada. Pour elle, c’est une preuve qu’une « histoire locale peut avoir un impact global contrairement à ce que semblent croire certains diffuseurs français ».

La productrice est convaincue que le contenu africain peut et doit voyager. « Pour faire du contenu exportable, il faut une histoire universelle, de bons comédiens, de belles images, une bonne musique et respecter les codes internationaux broadcast », détaille-t-elle. Celle-ci renseigne que s’attaquer à des formats longs visait à prouver son savoir-faire et démontrer que son seul frein était d’ordre financier, afin d’attirer des investissements plus importants.

Si Angela Aquereburu le dit, c’est bien parce qu’elle compose souvent avec un obstacle de taille : le financement. « En Afrique francophone, le divertissement n’est pas un secteur pris au sérieux comme il peut l’être en Afrique anglophone », regrette-t-elle.

Aujourd’hui, Angela Aquereburu souhaite travailler avec les Anglophones. Un rêve, peut-être, pour les années à venir ? « Présenter un jour un film à Cannes », lance-t-elle.

 




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