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Aliko Dangote, l’homme d’affaires nigérian et figure emblématique du secteur industriel africain, projette d’investir massivement en Angola. Ces ambitions ont été dévoilées à la suite d’une rencontre récente à Luanda avec le président angolais João Lourenço.
Ce projet d’envergure comprend l’installation d’une unité de transformation de ciment, l’acquisition de blocs pétroliers pour exploitation, et des investissements stratégiques dans le raffinage de pétrole brut.
Selon une déclaration officielle publiée sur le site de l’ambassade, le groupe Dangote envisage également de participer activement à la construction de la raffinerie de Lobito, un élément clé du développement du corridor économique de Lobito. Outre la gestion et l’acquisition d’usines de ciment, le groupe prévoit d’exploiter des blocs pétroliers situés dans les zones onshore et offshore du pays.
Des projets de grande envergure mais des détails financiers gardés secrets
Les aspects financiers de ce partenariat entre Aliko Dangote et le gouvernement angolais restent confidentiels. Cependant, l’ampleur des projets suggère un investissement substantiel. Si ces initiatives aboutissent, elles devraient insuffler un nouvel élan à l’économie angolaise, renforçant ses capacités industrielles et énergétiques.
Le groupe Dangote : un acteur expérimenté en raffinage et cimenterie
Connu pour ses réalisations exceptionnelles, notamment la construction de la plus grande raffinerie d’Afrique au Nigeria, avec une capacité de 650 000 barils par jour et un investissement de 20 milliards de dollars, le groupe Dangote apporte une expertise précieuse. Son entrée sur le marché angolais du raffinage et de la cimenterie pourrait non seulement booster l’indépendance énergétique du pays mais aussi dynamiser son secteur industriel.
Vers une indépendance énergétique pour l’Angola
Le projet de raffinerie à Lobito, situé dans la province de Benguela, ambitionne de produire 200 000 barils de pétrole brut par jour, une quantité suffisante pour permettre à l’Angola de s’affranchir de sa dépendance aux importations de carburants. La structure de gestion prévoit une répartition des parts avec 70 % pour les investisseurs privés et 30 % pour Sonangol, la compagnie pétrolière nationale.
En parallèle, la mise en place d’une unité de transformation de ciment pourrait faire de l’Angola le 12ᵉ pays d’implantation du groupe Dangote, après des projets similaires en Côte d’Ivoire. Si ces initiatives se concrétisent, l’Angola pourrait se positionner comme un acteur clé de l’industrie africaine.
