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En prélude au sommet des Pays les moins avancés (PMA) à Doha, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s’est fait l’avocat des pays les plus pauvres de la planète qui se retrouvent « coincés dans des cercles vicieux » de sous-développement à cause du système économique mondial, qui ne profite selon lui qu’aux pays riches.
« Le développement économique est difficile quand les pays manquent de ressources, croulent sous la dette (…). Combattre une catastrophe climatique que vous n’avez en rien provoquée est un défi quand le coût du capital explose. Notre système financier mondial a été conçu par les pays riches, largement à leur profit », a martelé Antonio Guterres.
Pour lui, l’aide financière apportée par les pays riches aux Pays les moins avancés n’est qu’« une goutte d’eau dans l’océan ».
Malgré le plan d’action en faveur de ces pays a été adopté lors de l’Assemblée générale de l’ONU l’année dernière, les pays riches n’ont pas tenu leurs promesses de donner entre 0,15 et 0,20% de leur produit intérieur brut aux PMA, coincés « dans la parfaite tempête pour perpétuer la pauvreté et l’injustice », selon Antonio Guterres
Du 5 au 9 mars 2023, les dirigeants et représentants de 33 pays d’Afrique, 12 pays d’Asie-Pacifique et d’Haïti se réunissent à Doha, pour la cinquième conférence des Pays les moins avancés (PMA). Ces réunions ont lieu tous les dix ans, cinq décennies après la création par l’ONU de la catégorie des PMA.
