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FILE - Palestinian President Mahmoud Abbas speaks during a conference to support Jerusalem at the Arab League headquarters in Cairo, Egypt, on Feb. 12, 2023. Palestinian President Mahmoud Abbas has fired most of the governors in the occupied West Bank. The move follows long-standing demands for a political shake-up as frustration grows with the semi-autonomous Palestinian Authority. Abbas issued a decree dismissing the governors of eight provinces under Palestinian administration in the occupied territory. (AP Photo/Amr Nabil, File)

«  Arrêtez la guerre à Gaza », dixit le président palestinien

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Le jeudi 26 septembre 2024, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé l’Assemblée générale des Nations Unies à intervenir pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et les militants palestiniens du Hamas, soulignant qu’Israël avait presque entièrement détruit Gaza, la rendant invivable.

« Cette folie doit cesser. Le monde entier est responsable de ce qui arrive à notre peuple », a-t-il affirmé devant l’Assemblée générale, composée de 193 membres.

Le conflit entre Israël et Gaza a éclaté le 7 octobre 2023, lorsque des combattants du Hamas ont attaqué des communautés israéliennes, tuant environ 1 200 personnes et emmenant environ 250 otages à Gaza, selon les autorités israéliennes.

Mahmoud Abbas a lancé un appel pour un cessez-le-feu complet et durable à Gaza, exigeant la cessation des agressions des colons israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, ainsi que la livraison d’aide humanitaire à l’ensemble de la bande de Gaza. Il a également réclamé le retrait total des forces israéliennes de cette zone.

« Nous refusons la création de zones tampons ou l’annexion d’une quelconque partie de Gaza. Nous ne tolérerons pas que même un centimètre de Gaza soit confisqué. »

Abbas a précisé que l’État de Palestine devait rétablir son autorité sur Gaza, y compris sur les postes-frontières, en particulier le passage international de Rafah.

Il a également affirmé que l’Autorité palestinienne, qu’il dirige, devrait contrôler tous les territoires palestiniens et organiserait des élections après la fin du conflit.

En réponse, l’ambassadeur israélien à l’ONU, Danny Danon, a accusé Abbas de parler de paix à l’ONU tout en refusant de condamner l’attaque du 7 octobre menée par des militants du Hamas, qui a déclenché la guerre actuelle dans la bande de Gaza.

En réponse, l’armée israélienne a intensifié ses bombardements sur l’enclave palestinienne, provoquant le déplacement de presque tous ses 2,3 millions d’habitants et causant la mort de plus de 41 000 personnes, d’après les chiffres des autorités sanitaires palestiniennes.

Malgré les efforts des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte pour négocier un cessez-le-feu et obtenir la libération des otages détenus par le Hamas, ces tentatives restent jusqu’à présent infructueuses.




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