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Au Conseil de sécurité de l’ONU, l’Afrique a un soutien de poids

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Ce mercredi 11 septembre, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a lui-même déclaré que le Conseil de sécurité a un problème de légitimité et des réformes s’imposent. Les États-Unis se disent favorables à l’ouverture de deux sièges permanents réservés à l’Afrique au Conseil de sécurité.

Se sentant lésés depuis près de 30 ans, les dirigeants africains ne cessent de plaider pour une représentation équitable au sein de tous les organes décideurs de l’ONU, et en particulier dans son Conseil de sécurité.

« Il est temps de réaliser des changements », a déclaré ce 12 septembre 2024 Linda Thomas Greenfield, ambassadrice américaine auprès de l’Organisation des Nations Unies, au nom d’un rééquilibrage au sein du Conseil de sécurité.

À New York, les États-Unis ont décidé de soutenir la création de deux sièges permanents pour les pays africains au sein dudit Conseil rejoignant ainsi la Russie qui, cet été encore, a défendu l’idée d’une recomposition de l’institution des Nations unies, et particulièrement du Conseil de sécurité, pour une plus grande présence de l’Afrique.

Même si les États-Unis soutiennent l’Afrique, ils ne veulent pas élargir le droit de veto au-delà des cinq membres permanents actuels : les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Chine et la Russie. Le droit de veto étant un instrument très puissant au sein du Conseil, le non-élargissement du droit de veto n’avantage toujours pas les pays africains.

Créée juste après la Seconde Guerre mondiale, l’Organisation des Nations Unies a toujours fonctionné selon un ordre planétaire qui défavorise les pays africains.




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