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C’est à un tout autre Alexandre Banalla, que l’on a eu affaire ce mercredi. Un homme qui s’est montré prolixe, alors que la commission d’enquête du Sénat l’attendait de pied ferme lors de son audition.
Celui-là même qui avait traité le président de cette institution, Philippe Bas, de « petit marquis », a fait profil bas, en présentent ses excuses pour les insultes proférées et exprimé par la même occasion son « profond respect pour le Sénat et les sénateurs » ainsi que « pour les institutions ».
« J’ai été bien élevé, j’ai un profond regret pour les propos que j’ai pu avoir à votre intention, quelle que soit la pression, on ne s’en prend pas aux hommes », a-t-il déclaré, la voix grêle, rapporte BFMTV.
Mis en examen pour « violences en réunion » après avoir été filmé en train de frapper des manifestants le 1er mai dernier, l’ex-chargé de mission de la présidence française, s’est expliqué sur son rôle auprès d’Emmanuel Macron et à l’Elysée.
A la demande de la commission, le jeune homme a listé ses cinq fonctions au palais : l’organisation des déplacements en France, des événements à l’Elysée, des déplacements privés du chef de l’Etat, la coordination des services de sécurité et la gestion des cadeaux, offerts ou reçus, par la présidence.
Longtemps considéré comme le garde du corps du président Emmanuel Macron, l’ancien collaborateur de l’Elysée se définit plutôt comme le « coordinateur » chargé de la logistique.
« Je n’ai jamais été le garde du corps d’Emmanuel Macron. A partir du moment où vous êtes dans une tâche qui fait l’interface, entre le candidat et un certain nombre de personnes, vous êtes un facilitateur. Vous avez une proximité physique avec la personne », a déclaré Benalla, au micro de RFI.
