Alors que le président de la Banque africaine de développement (BAD), le Nigérian Akinwumi Adesina, achève son second mandat à la tête de l’institution, les actionnaires se réuniront, jeudi 29 mai, à Abidjan pour élire son successeur.
Des profils pointus, capables de gérer valablement une institution comme la Banque africaine de développement, l’Afrique en regorge à profusion, autant sur le continent que dans la diaspora.
Ils sont cinq dans les starting-blocks pour prendre la présidence de la première institution financière africaine à partir du mois de septembre.
Après une campagne qui pour certains a débuté il y a bien plus de six mois, tous se soumettront le 29 mai au vote des représentants des actionnaires de la BAD.
Au total, 81 pays se partagent le capital de la banque et chacun d’entre eux détient un droit de vote équivalent à sa contribution.
Pour l’emporter, il faut obtenir la majorité des voix du collège des actionnaires africains – qui représentent 60 % du capital -, mais aussi de l’ensemble des actionnaires régionaux et non régionaux.
À quelques jours du scrutin, l’issue est toujours incertaine.
Les votes du Nigeria et des États-Unis seront décisifs.