Invité au micro de la presse locale, l’acteur et metteur en scène Bomou Bassa, père du rappeur ivoirien Didi B, s’est livré avec émotion sur les débuts de son histoire d’amour avec Pehoula Zerehoué, danseuse talentueuse et mère de son fils.
Une rencontre marquée par la magie des années 80
Tout commence dans le bouillonnement artistique d’Abidjan, au cœur des années 80. À cette époque, les réseaux sociaux n’existaient pas, et les rencontres se faisaient « à l’ancienne », comme le rappelle Bomou Bassa avec une pointe de nostalgie. C’est dans ce contexte que leurs chemins se croisent, dans un lieu emblématique : le Nandjélé, un espace tenu par Houon Pierre, père de DJ Arafat, qui servait à la fois de boîte de nuit et de salle de répétition.
« C’est là qu’on l’a vue pour la première fois. Pehoula. Une superbe danseuse. Tout de suite, elle a attiré notre attention », raconte-t-il.
Un simple bout de papier… et une grande histoire
Sans téléphone ni messagerie instantanée, Bomou Bassa joue la carte de la simplicité : « On lui a discrètement glissé un petit papier dans la main, avec ce message : “Viens au village Ki-Yi, passe ton audition.” »
Pehoula se rend alors au célèbre village Ki-Yi, centre de formation artistique fondé par Werewere-Liking, pour y passer son audition. Si le jury est conquis par ses qualités de danseuse, Bomou Bassa, lui, voit au-delà : « Tous voyaient une artiste prometteuse. Moi, j’étais déjà tombé amoureux. J’avais repéré la petite, comme on dit. »
Une rencontre fondatrice
De cette belle complicité naîtra Didi B, devenu aujourd’hui l’une des figures majeures du rap ivoirien. Une success-story artistique qui plonge ses racines dans une histoire d’amour née dans les coulisses de la scène abidjanaise.