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L’ancien chef de l’État est revenu dans son pays ce vendredi pour se présenter devant la justice. Sous le coup d’un mandat d’arrêt, il est en autre poursuivi pour détention illégale d’armes à feu.
Président jusqu’en 2018, il avait démissionné pour laisser la place à l’actuel chef de l’État, Mokgweetsi Masisi, avec qui il est aujourd’hui en conflit.
Ian Khama a créé la surprise ce vendredi : au volant de sa voiture, il a traversé la frontière entre l’Afrique du Sud, où il réside, et le Botswana, pour se présenter devant la justice et demander à être maintenu en liberté avant son procès.
Une demande que le juge lui a accordée. Car outre être poursuivi pour détention illégale d’armes. L’ex-président était également sous le coup de deux mandats d’arrêt pour ne pas s’être présenté au tribunal le jour de son inculpation.
Ian Khama dénonce des accusations politiquement motivées. Après avoir laissé sa place à son dauphin, l’actuel président Mokgweetsi Masisi, les relations entre les deux hommes se sont rapidement dégradées.
En exil, Khama a affirmé s’être trompé, accusant son successeur de dérive autoritaire et vouloir rentrer au pays pour former une coalition pour battre le président Masisi aux élections du 30 octobre.
Ian Khama doit à nouveau comparaître le 23 septembre.
