La Turquie pourrait bientôt faire partie du groupe des Brics+ (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Elle essaie de se repositionner sur la scène internationale en diversifiant ses alliances.
En intégrant la coalition économique que forme ces pays, Ankara compte ainsi réduire sa dépendance vis-à-vis de l’Union européenne et des États-Unis en plaidant pour une refondation des institutions internationales pour favoriser l’émergence de nouvelles puissances.
D’ailleurs, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran ont officiellement rejoint les Brics cette année.
Au cas où la demande de la Turquie est acceptée, elle deviendra le premier membre de l’Otan à intégrer les Brics à l’heure où ses relations avec les États-Unis et l’Union européenne sont de plus en plus tendues.