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Au Cameroun, le procès relatif à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo va pouvoir s’ouvrir dans les prochains jours. Le tribunal militaire de Yaoundé a bouclé vendredi 1er mars l’information judiciaire sur le dossier, renseigne RFI. Ceci, après 13 mois après la disparition de l’homme de médias.
La vingtaine de personnes inculpées ont été toutes renvoyées devant le tribunal pour divers chefs d’accusation, renseigne la même source.
Ainsi trois éléments de la DGRE, le service de contre-espionnage camerounais, seront poursuivis pour « assassinat ».
Deux autres, le lieutenant colonel Justin Danwe, ancien directeur des opérations de la DGRE et Martin Stéphane Savom, maire en fonction de la commune de Bibey seront poursuivis pour « complicité d’assassinat ».
Quant à l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko, naguère patron de la DGRE, les deux accusés les plus connus de cette affaire, eh bien ils seront finalement poursuivis pour « complicité de torture » selon leurs avocats.
A en croire nombre d’observateurs, ce procès s’annonce très tendu et très médiatisé.
