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Cameroun : qui sont ces personnes arrêtées après l’assassinat du journaliste Martinez Zogo ?

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Selon Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la République, les personnes mises aux arrêts sont suspectées d’avoir participé au meurtre du journaliste retrouvé mort le 22 janvier dernier.

On ne connaît ni l’identité, ni le nombre de personnes arrêtées jusqu’ici dans le cadre de l’enquête ouverte par le président camerounais Paul Biya après l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.

Ce que l’on sait du communiqué publié par le  secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun (SGPR) hier 2 février, c’est  que plusieurs personnes suspectées d’avoir participé à l’assassinat « odieux » de Martinez Zogo ont été mises aux arrêts.

« Les auditions en cours et les procédures judiciaires qui s’en suivront permettront de circonscrire le degré d’implication des uns et des autres et d’établir l’identité de toutes les personnes mêlées à un titre ou à un autre à l’assassinat de Martinez Zogo », écrit le SGPR.

Depuis le 27 janvier dernier, le président Paul Biya avait ordonné l’ouverture d’une enquête conjointe  gendarmerie-police

 « Sur très hautes instructions  », comme on pouvait lire dans une correspondance adressée par Ferdinand Ngoh Ngoh à Galax Etoga, le secrétaire d’État à la Défense, chargé de la gendarmerie.

Néanmoins, des sources proches de l’enquête ont indiqué que parmi les personnes arrêtées, figurent les noms Maxime Eko Eko, le tout puissant directeur général de la Recherche extérieur ( DGRE), le service de contre- espionnage camerounais ; avec lui,  le colonel Damwe, le commandant des opérations de la DGRE, présenté comme le cerveau de l’expédition qui a abouti au meurtre du journaliste. 

Enlevé le 17 janvier alors qu’il revenait du travail, le corps de Martinez Zogo a été retrouvé 5 jours après, mutilé et en état de décomposition avancé. Le chef de chaîne de la radio privée Amplitude FM avait dénoncé les détournements de fonds publics, dans les lignes budgétaires 65 et 94.

Des dénonciations qui mettaient en mal plusieurs membres du gouvernement et hommes d’affaires.

Essama Aloubou




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