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Cheikh Yerim Sow : le tycoon sénégalais !

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On le surnomme le tycoon sénégalais ! Cheikh Yerim Sow est encore loin de la fortune d’Aliko Dangote mais sa fortune en 2013 est estimée en 2013 par le sérieux Jeune Afrique  à 150 milliards de francs CFA, soit environ 330 millions $.

Face aux géants nigérians et sud-africains, il s’est fait une place en or au Sénégal et en Côte d’Ivoire.

Son secteur d’activités est très large… Télécoms, immobilier, banque… On le retrouve partout en Afrique de l’Ouest. Sa réputation de transformer tout ce qu’il touche en or n’est pas usurpée.

Cheikh Yérim Sow est né sous une bonne étoile mais il a toujours su la suivre… Son père, Aliou Sow, est le fondateur du prospère groupe de BTP la Compagnie Sahélienne d’entreprise (CSE). Il a aidé son fils en lui confiant un énorme capital de départ (un milliard de francs CFA selon Jeune Afrique) lorsqu’il a démarré dans les années 90.

Yérim et ses sept frères et sœurs, issus du mariage d’Aliou Sow avec la petite sœur de Mohamed ­Tiecoura Diawara, ancien ministre du Plan du président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, ont grandi à Dakar

Teès jeune, selon ses proches, il a la bosse du commerce ! « Il pouvait arriver avec une paire de baskets qu’il revendait en se faisant un petit bénéfice. » Comme nombre de jeunes Africains aisés, il a été étudiant au Canada, à l’Université de Montréal pour faire polytechnique. Il a aussi étudié à l’Université de Boston où il a décroché un diplôme d’ingénieur.

A 20 ans, il se voit devenir le nouveau Bill Gates de l’Afrique :  en 1988, il monte sa première société, Direct Access, spécialisée dans l’informatique.

ses « bip access » marquent toute une génération?: un succès immédiat, qui gagne aussi la Côte d’Ivoire. Yérim jette ainsi les bases de sa réussite sous l’ère Abdou Diouf.

Il enchaine les affaires. Un spécialiste qui le connait bien : « Il peut bosser quinze à dix-sept heures par jour quand il est sur un nouveau projet, et il ne comprend pas que les autres n’en fassent pas autant. Il est toujours à 100 km/h. Il fait partie de cette génération d’entrepreneurs férus de nouvelles technologies, habiles avec les chiffres et suffisamment dans le vent pour sentir poindre une tendance. » 

 

Attiré par le monde de la finance, Yérim Sow rachète en  2006 5 % d’African Financial Holding.

La marque Telecel trois ans après son lancement atteint le chiffre d’affaires atteint 34 milliards de F CFA, avec un profit de 9 milliards ! Il fait un super coup avec MTN qui lui achète une partie du capital de Loteny pour la modique somme de 76 millions d’euros, plus de 17 fois le capital de la société (4,3 millions d’euros) ! Des jolis coups, encore des jolis coups…

Sow fonde dans la foulée Bridge Bank Group à Abidjan avec Pape Diouf, patron de la banque d’affaires Linkstone Capital

Cet homme qui mesure 1m 85 a la réputation d’être très chatouilleux. Il déteste exposer sa vie privée et communique peu. Il est marié à une sénégalaise et le couple a eu un fils en 2002 et d’une fille née en 2008.

En 2008, il achète un somptueux appartement new-yorkais de plus de 250 m2 à Central Park West, pour 10,3 millions de dollars. En 2010, il le revend presque pour le double du prix d’achat !!!

Non loin de la place Soweto et du palais présidentiel, Yérim Sow  s’est fait construire une maison de rêve de 400 m2 . Pour Jeune Afrique, il s’agit « d’un bâtiment à la démesure d’un homme d’affaires hors normes. Ou d’une forteresse pour mieux se cacher. »

Le rêve de Cheikh Yerim Sow : rentrer dans le club fermé des milliardaires de Forbes.




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