Les États-Unis cherchent à consolider des partenariats économiques et sécuritaires avec l’Afrique de l’ouest et centrale, avec en toile de fond les tensions liées aux politiques migratoires américaines et la présence de la Chine et la Russie sur le continent. Ces cinq dirigeants sont tous issus de pays côtiers jugés stratégiques pour les intérêts américains dans l’Atlantique.
Le président américain Donald Trump reçoit à la Maison Blanche ses homologues Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau), Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani (Mauritanie), Joseph Nyumah Boakai (Libéria) et Bassirou Diomaye Faye (Sénégal) dans le cadre d’un mini-sommet multilatérale, une première depuis le retour de Trump à la Maison Blanche.
Pour le Département d’État, il s’agit là d’une suite « ciblée » du 17ᵉ Sommet États-Unis–Afrique des affaires, qui a eu lieu la semaine dernière à Luanda, où plus de 2,5 milliards de dollars d’accords ont été signés.
Cette rencontre est un cadre de discussion consacrée aux investissements stratégiques, à la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, à l’accès aux minerais critiques et à la lutte contre le crime organisé.
Cependant, quatre des 25 pays africains visés par des restrictions migratoires – le Sénégal, la Mauritanie, le Gabon et le Libéria – sont représentés à ce mini-sommet. Dans ce groupe, le Sénégal mise sur une ligne d’indépendance et une diplomatie plus affirmée basée sur des partenariats équilibrés.