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Après la rencontre à Rome, dimanche entre Volodymyr Zelensky et J.D. Vance, bien plus apaisée que celle du bureau ovale en février 2025, l’Ukraine sera au cœur d’un échange téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Le président américain a d’ores et déjà annoncé qu’il souhaitait mettre fin au « bain de sang » dit-il, sans préciser comment il compte s’y prendre pour persuader le président russe d’accepter un cessez-le-feu.
En Ukraine, on observe avec prudence l’évolution des relations diplomatiques entre Moscou et Washington, sans pour autant s’attendre à une issue positive d’un échange direct entre Vladimir Poutine et Donald Trump.
Pour les Ukrainiens, qui se trouvent sous le feu russe depuis 2014 et qui ont l’expérience de nombreux cessez-le-feu et accords violés par le Kremlin, difficile de croire que le président russe sortira de sa logique de guerre totale contre Kiev.
Lui qui n’a pas accepté de rencontrer Volodymyr Zelensky à Istanbul et n’a pas non plus respecté les courts cessez-le-feu unilatéraux qu’il avait pourtant déclaré les weekends de Pâques et de commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Vladimir Poutine ne semble pas prêt à revenir sur les conditions russes pour un arrêt des combats, inchangées depuis 2022 : celles-ci sont en l’état inacceptable pour l’Ukraine puisqu’elles équivaudraient à une capitulation de Kiev et une cession de territoires qui irait à l’encontre de la Constitution de l’Ukraine.
Selon Kiev, la seule davantage de pression de la part des alliés de l’Ukraine, sous forme de sanctions économiques contre la Russie, pourrait pousser Moscou à envisager sérieusement un arrêt des combats, au moins temporaire.
