La Troisième conférence des Nations Unies sur l’Océan s’est ouverte ce 9 juin sur le port de Nice, en France. Plus de 120 pays sont représentés à ce rendez-vous onusien co-présidé par la France et le Costa Rica. Alors que le réchauffement climatique entraîne l’érosion des côtes, l’Océan mondial joue un rôle majeur dans la régulation du climat. L’Afrique de l’Ouest est particulièrement concernée par ce phénomène.
S’exprimant au nom du groupe des États d’Afrique, le président burundais Évariste Ndayishimiye a insisté sur la nécessité de restaurer les fonds marins : « L’objectif 30×30 qui vise à protéger 30% des zones et aires marines d’ici 2030 nous guide dans cette ambition. Mais sa réussite dépend d’un engagement réel et partagé. Dans ce cadre, la coopération scientifique et le transfert de technologie sont indispensables », a-t-il déclaré.
Il faudra également lutter contre la pêche illégale, interdire le chalutage de fond en vue de renforcer la protection des aires marines protégées dans le monde.
La Conférence de l’ONU sur l’océan doit permettre la ratification du traité sur la haute mer par 60 pays, condition nécessaire pour l’entrée en vigueur de ce texte négocié depuis de longues années.