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Lors de la cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny par l’UNESCO, le président Alassane Ouattara a saisi l’occasion pour renouveler sa promesse d’organiser une élection présidentielle calme et transparente en octobre 2025.
« Je tiens à vous assurer que toutes les dispositions nécessaires seront prises afin de garantir la paix, la stabilité et la concorde nationale », a déclaré le chef de l’État, ce jeudi 22 mai.
Cette déclaration vient confirmer l’engagement exprimé en début d’année, alors que le climat politique reste marqué par de fortes tensions. En effet, la radiation de cinq figures majeures de l’opposition – Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Guillaume Soro et Tidjane Thiam notamment – de la liste électorale, jette une ombre sur la sérénité du scrutin à venir. Leur exclusion soulève des inquiétudes quant à l’équité du processus.
L’opposition, de son côté, appelle au dialogue pour apaiser le climat, mais se heurte à la réticence du parti au pouvoir. Le RHDP estime que les phases de concertation ont déjà eu lieu et que les institutions compétentes sont désormais à même de traiter les contentieux.
Par ailleurs, un autre sujet alimente les spéculations : celui d’un éventuel quatrième mandat pour Alassane Ouattara. Si le président reste pour l’instant silencieux, cette question pourrait trouver réponse prochainement, lors du congrès du RHDP prévu dans les semaines à venir. De nombreux observateurs estiment que le chef de l’État est bien parti pour être désigné candidat, renforçant ainsi l’idée d’une nouvelle candidature en octobre prochain.
