Depuis la matinée de ce jeudi 1er août 2024, des combats se déroulent à Cocody en Côte d’Ivoire entre les étudiants et les autorités. Un communiqué a été publié par la FESCI afin de mettre en lumière le fond du problème.
« Depuis le mardi 4 juin 2024, plusieurs étudiants ont été arrêtés et conduits à la préfecture de police alors qu’ils rentraient chez eux après les cours. Par la suite, ils ont été transférés à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan. Ces arrestations, réalisées sans motif apparent, constituent une grave violation des droits fondamentaux des étudiants concernés.
En réponse à cette situation injuste, la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), dirigée par Kambou Sié, a entrepris des démarches pour obtenir leur libération. Malgré nos efforts incessants, les autorités compétentes n’ont pas répondu à nos demandes, ce qui est une atteinte à la justice et à l’équité. Il est important de souligner que ces étudiants ont manqué les examens de la première session, une perte académique considérable qui aurait pu être évitée.
Nous avions accepté cette situation en faisant confiance à la promesse des autorités de libérer nos camarades. Cependant, nous apprenons maintenant qu’ils seront jugés le 16 octobre, ce qui les empêchera de passer les examens de la deuxième session. Cette décision injustifiée risque de compromettre leur avenir académique et professionnel.
Face à cette injustice, la FESCI a décidé de solliciter l’intervention des autorités en bloquant les entrées et en suspendant toutes les activités sur le campus universitaire. Cette action vise à attirer l’attention sur la gravité de la situation et à faire entendre notre voix.
Il est essentiel de préciser que la FESCI n’est en aucun cas instrumentalisée par un parti politique pour entraver les activités académiques. La FESCI est apolitique et ne cherche qu’à défendre les droits et les intérêts des étudiants.
Certaines rumeurs ont suggéré que la FESCI cherchait à perturber les examens du BTS, ce qui est totalement infondé. En tant qu’organisation attachée aux valeurs citoyennes et républicaines, nous ne pourrions agir ainsi. Ces accusations visent à discréditer notre mouvement et à détourner l’attention de la véritable injustice que subissent nos camarades.
Ainsi, la FESCI, sous la direction de Kambou Sié, demande simplement et purement la libération de nos camarades injustement incarcérés depuis maintenant deux mois. Nous poursuivons notre action de solidarité envers ces étudiants afin de leur éviter une année blanche », peut-on lire dans le communiqué.