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Selon le rapport d’une ONG ivoirienne sur les violences à caractère sexuel à l’université Félix Houphouët-Boigny, il y aurait au moins 69 cas de harcèlement ou violence sexuel au cours de l’année 2022 sur ce campus universitaire.
« L’étude a montré aussi que dans 80% des cas, les victimes gardent le silence », déplore Silvia Apata, Présidente de l’organisation des citoyennes pour la promotion et la défense des droits des enfants, femmes et minorités (CPDEFM).
Alors que les membres du mouvement étudiant FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) et les enseignants-chercheurs sont principalement visés par les accusations, des étudiants dénoncent le lourd silence de l’administration et des autorités.
L’ONG recommande la mise en place d’une cellule spécialisée pour assurer le processus depuis la dénonciation jusqu’à la prise en charge. « Il faudrait que les victimes puissent avoir leur identité préservée et des sanctions exemplaires contre les auteurs, contre les agresseurs. Nous demandons principalement au gouvernement ivoirien de réglementer la FESCI », propose Silvia Apata.
