Les réseaux sociaux sont en émoi après l’annonce que la famille de Cheick Tioté, ex-footballeur international ivoirien, ait été expulsée de leur domicile. Selon les témoignages recueillis auprès de la famille du défunt, c’est la veuve de Tioté, Madah Bitèye, qui serait à l’origine de cette situation.
La famille de Cheick Tioté, composée de ses frères et sœurs, accuse Madah d’avoir vendu la maison familiale à une tierce personne, entraînant leur expulsion. Le nouveau propriétaire exigeant son bien, la frustration et l’incompréhension dominent les témoignages des proches du joueur, qui dénoncent cette expulsion.
Une autre version des faits a été donnée par une sœur de Tioté. Elle affirme que Madah aurait prétendu que la maison était hypothéquée, ce qui aurait conduit à sa vente. Cependant, cette version reste contestée par d’autres membres de la famille, créant ainsi une atmosphère de confusion et de conflit.
Ces événements mettent en lumière un problème d’héritage. Le décès de Cheick Tioté en 2017, à l’âge de 30 ans, suite à une crise cardiaque lors d’un entraînement avec le club chinois Beijing Enterprises, a laissé un vide non seulement dans le monde du football mais aussi au sein de sa famille. L’absence d’un testament clair semble être à l’origine de ces disputes, une situation malheureusement courante dans de nombreuses familles.
Le parcours de Cheick Tioté
Tioté n’était pas seulement un joueur de talent, mais aussi un véritable pilier pour l’équipe nationale ivoirienne. Aux côtés de légendes comme Didier Drogba, Tioté a marqué l’histoire du football ivoirien. Il a notamment contribué à la victoire de la Côte d’Ivoire lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2015.
La situation actuelle de la famille Tioté a suscité une vague de réactions sur les réseaux sociaux. Beaucoup expriment leur soutien à la famille du joueur et dénoncent ce qu’ils considèrent comme une injustice. Des vidéos des témoignages des frères et sœurs de Tioté circulent largement, ajoutant encore plus d’émotion à cette affaire déjà complexe.