Dans la nuit du 9 au 10 novembre 2024, la gendarmerie ivoirienne a intercepté un impressionnant arsenal militaire sur l’axe Nafoungolo, près de Diawala, à proximité de la frontière avec le Burkina Faso.
Selon le ministère de la Défense, deux individus transportant des colis suspects ont été repérés par une patrouille. Les suspects, prenant la fuite dans la végétation, ont abandonné leur chargement, qui a ensuite été fouillé par les forces de l’ordre.
L’inventaire des équipements saisis comprend 40 chargeurs de radios portatives, 44 batteries, 137 antennes de radios, deux caisses de munitions de 7,5 mm, quatre chargeurs d’AK47, sept tenues militaires, un fusil AK47, quatre clés USB, deux motos de marque Apsonic, une paire de jumelles, une paire de rangers, et trois obus de roquettes. À ce stade, l’origine et la destination de ce matériel restent inconnues.
Cette saisie intervient dans un contexte de tensions récurrentes entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, alimentées par des suspicions mutuelles et des préoccupations sécuritaires aux frontières. Les autorités burkinabés accusent régulièrement la Côte d’Ivoire de servir de refuge à des éléments visant à déstabiliser leur pays. Dans ce climat tendu, cette découverte illustre les enjeux sécuritaires de la région et renforce la nécessité d’une coopération transfrontalière renforcée.
Cette opération de la gendarmerie ivoirienne met en lumière l’importance des patrouilles et de la vigilance accrue dans la lutte contre le trafic d’armes et les activités illégales susceptibles de menacer la sécurité des populations.