Dès son plus jeune âge, le doyen A’salfo manifestait un intérêt pour l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, après avoir bâti sa fortune au fil des années, il partage volontiers ses expériences avec les jeunes.
Lors d’une interview, A’salfo a expliqué comment il a su concilier études et affaires durant sa jeunesse. Il s’est exprimé en ces mots : « Ma première activité de jeunesse, c’était de vendre des journaux pendant les vacances scolaires. Ensuite, je suis devenu cireur de chaussures. J’ai aussi travaillé à la boulangerie d’Anoumabo où je suis resté pendant 2 ans, et j’en garde de bons souvenirs, car à l’époque, avec 1000 FCFA ou 2000 FCFA, c’était suffisant ».
Cet amour pour l’entrepreneuriat ne s’est pas dissipé au fil des années. A’salfo a connu le succès grâce à sa musique. Mais étant conscient qu’une carrière musicale est parsemée de hauts et de bas, il a décidé d’investir pour assurer ses arrières.
« Nous venons d’un quartier pauvre. Un jour, au vu de notre succès, j’ai dit à mes frères : ‘Cette fois-ci, nous parlons en euros et ça risque de nous faire perdre la tête’. Mais quand on a de la lucidité, on prend du recul et on se dit qu’il y a des choses qu’il faut faire. En réalité, dans nos chansons, nous-mêmes, nous donnons des conseils aux gens.
Donc tout de suite, il fallait investir dans des choses, car le métier d’artiste est un métier qui connaît des hauts et des bas.
Il fallait préparer le jour où ça n’irait pas bien, d’autant plus que DIEU a permis qu’on ait une longévité, c’est-à-dire 30 ans de succès.
Donc, on a essayé d’investir dans ce qui pouvait être pérenne, d’où notre choix dans l’immobilier, bien qu’on ait commencé dans le transport.
Avoir un abri, c’est déjà la première des choses », a confié le lead vocal du groupe Magic System.