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Close-up of gavel on judge desk, symbolizing court trial, justice and legal decisions in courtroom

Côte d’Ivoire : Mamadou Traoré et Kando Soumahoro maintenus en détention par la Cour d’appel

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La Cour d’appel d’Abidjan a confirmé, ce mercredi 15 janvier 2025, les condamnations à l’encontre de Mamadou Traoré et Kando Soumahoro, deux figures du mouvement d’opposition Générations et Peuples Solidaires (GPS).

Ces deux proches de Guillaume Soro devront purger leur peine de deux ans de prison ferme, conformément aux verdicts rendus en première instance.

Les faits reprochés

  • Mamadou Traoré a été condamné pour « diffusion de fausses informations » et « troubles à l’ordre public », après avoir publié sur Facebook une déclaration controversée affirmant que le matériel militaire présenté lors d’un défilé officiel avait été « loué ». En plus de sa peine d’emprisonnement, il a écopé de cinq ans de privation de ses droits civiques.
  • Kando Soumahoro, pour sa part, a été jugé coupable de « troubles à l’ordre public » liés à sa participation à une manifestation organisée par le mouvement GPS, que la justice ivoirienne considère comme dissous.

Une décision contestée

Malgré leurs recours, la Cour d’appel a jugé les charges fondées et maintenu les peines initiales. Les avocats des deux opposants dénoncent une justice partiale, estimant que ces condamnations s’inscrivent dans une stratégie visant à museler les voix dissidentes.

Contexte politique

Cette affaire s’inscrit dans un climat politique tendu en Côte d’Ivoire, marqué par des tensions persistantes entre le pouvoir en place et les partisans de Guillaume Soro. Ce dernier, en exil depuis plusieurs années, continue d’influencer le paysage politique ivoirien à travers ses soutiens, malgré les nombreuses poursuites judiciaires à son encontre.

La confirmation des condamnations de Mamadou Traoré et Kando Soumahoro risque d’exacerber les divisions politiques et de raviver les débats autour des libertés publiques et des droits civiques en Côte d’Ivoire.




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