À partir de ce mardi 21 janvier 2025, les boîtes de nuit, restaurants, hôtels, et autres espaces de loisirs jugés non conformes à la réglementation en vigueur risquent la fermeture dans le district d’Abidjan.
Cette décision, annoncée par l’Inspection générale du Tourisme et des Loisirs, marque une nouvelle étape dans l’application stricte du Code du tourisme ivoirien.
Un cadre légal renforcé
Adopté en 2014, le Code du tourisme exige que les propriétaires de maquis et d’établissements de loisirs disposent d’une licence d’exploitation, fixée à 150 000 francs CFA. Cette mesure, longtemps restée lettre morte, fait désormais l’objet d’une application stricte après plusieurs années de sensibilisation auprès des opérateurs du secteur.
Clarifications du ministère du Tourisme
Pour dissiper les craintes des acteurs économiques, le ministère du Tourisme a tenu à préciser que cette licence n’est pas une nouvelle taxe, mais une disposition légale destinée à professionnaliser le secteur. L’objectif est de renforcer la compétitivité touristique de la Côte d’Ivoire tout en garantissant une meilleure sécurité pour les usagers, notamment dans la capitale économique.
Sanctions et démarches de régularisation
Les établissements qui ne se conforment pas à ces exigences s’exposent à une fermeture immédiate. Pour obtenir la licence d’exploitation, les exploitants doivent constituer un dossier comprenant :
- Une pièce d’identité,
- Un contrat de bail ou un acte de propriété,
- Une lettre d’engagement.
Vers une transformation du secteur touristique ivoirien
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à rehausser les standards du secteur des loisirs en Côte d’Ivoire. En appliquant ces mesures, les autorités entendent dynamiser le tourisme et en faire un pilier du développement économique du pays.