En Côte d’Ivoire, Vincent Toh Bi Irié a dénoncé l’abus des gyrophares et des cortèges officiels. Il a observé une multiplication excessive du nombre de véhicules équipés de gyrophares, y compris ceux de personnalités non autorisées et même de simples fonctionnaires.
Il déplore que cette pratique se soit étendue à des groupes non nationaux et à des transporteurs informels comme les « gbakas », qui l’utilisent pour forcer la priorité dans la circulation. Toh Bi Irié rappelle que ces privilèges étaient autrefois réservés à quelques hauts dignitaires et appelle à une amélioration des conditions de circulation pour tous, plutôt que de permettre à certains de contourner les embouteillages avec des gyrophares.
Vincent Toh Bi Irié a critiqué les abus de privilèges dans la République ivoirienne, notamment l’usage excessif de gyrophares par des personnes non autorisées. Il dénonce le désordre causé par ces pratiques, où même des fonctionnaires de rang inférieur et des particuliers se donnent des préséances protocolaires pour impressionner dans leurs villages. Il raconte qu’un individu, se croyant important, lui a demandé des gardes du corps et un cortège, malgré l’absence de ces privilèges pour des responsables plus exposés. Toh Bi Irié met en garde contre la normalisation de ces privilèges illégitimes, qui finissent par être perçus comme des droits acquis, créant ainsi des problèmes sociaux et politiques à long terme. Il souligne que les tensions politiques en Côte d’Ivoire ne sont pas seulement dues aux différences ethniques et régionales, mais aussi au besoin d’accéder à des privilèges et opportunités liés à des positions de pouvoir.