En Côte d’Ivoire, le consultant média, Delors Inabo a exprimé sa frustration envers la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE).
« J’ai payé pour passer de 10A à 15A sur mon compteur CIE.
La dame qui m’a pris en charge m’a dit qu’un agent viendrait gérer cela « dans 72h max ». Douze jours plus tard, toujours rien !
Je retourne à l’agence. Elle sort un cahier étrange rempli de notes éparses et y griffonne rapidement des hiéroglyphes, censés représenter mon numéro de téléphone.
Ils seront là demain.
Et s’ils ne viennent pas, madame ? J’attends depuis 12 jours déjà.
Ils seront là demain.
Madame, vous n’avez pas répondu à ma question. Je veux savoir ce que je fais s’ils ne viennent pas.
Je vous dis qu’ils seront là demain, monsieur.
Madame, aujourd’hui que j’ai la chance de parler à un être humain et non à un automate, pourrions-nous avoir une conversation plus humaine ? Je me suis déplacé pour cela. Votre 179 est non seulement surtaxé, mais en plus, on n’obtient pas toujours de réponse. Que dois-je faire si demain aucun agent ne vient ?
Monsieur, je vous dis qu’un agent viendra.
Je suis rentré chez moi. Aucun agent n’est venu, conformément aux attentes inavouées de l’hologramme auquel je parlais hier.
Quelques minutes plus tard, je recharge 1000 F CFA de crédit pour appeler le 179.
Après cinq minutes à écouter une voix robotisée me mentir avec de supposés conseils pour réduire ma facture, l’appel s’est coupé. Crédit épuisé ! Pin Pin cassé, 1000 F perdus, en pleine rentrée scolaire !
Si je comprends bien, des ingénieurs (?) ont été recrutés et payés à prix d’or pour créer une ligne téléphonique surtaxée, destinée à pomper impunément l’argent des clients désemparés, dont la situation n’est guère meilleure quand ils se rendent en agence.
Je ne m’explique toujours pas comment, en 2024, dans un pays qualifié de locomotive de la zone UEMOA, cette entreprise peut offrir un service de si mauvaise qualité.
Et rien ne semble changer ! », a déclaré le rédacteur en chef de la NCI.