Invité sur le plateau de l’émission Showchaud, Angelo Kabila, président de l’APRODEMCI (Association des Producteurs de Musique de Côte d’Ivoire), a été confronté à un dilemme délicat : choisir entre trois figures majeures du rap ivoirien — Didi B, Himra et Suspect 95 — en désignant lequel il préfèrerait produire, manager ou écarter.
Face à cette question piège, le producteur n’a pas esquivé. Concernant Himra, Angelo Kabila a reconnu son talent, le qualifiant d’artiste prometteur, mais au tempérament plus difficile à encadrer :
« Himra est plus simple à produire qu’à manager », a-t-il précisé, mettant en avant la richesse artistique du rappeur tout en évoquant les défis liés à sa gestion.
Didi B, pour sa part, a recueilli les faveurs du président de l’APRODEMCI. L’ex-membre du groupe Kiff No Beat est décrit comme un artiste « ouvert, à l’écoute et désireux d’apprendre », autant de qualités que Kabila juge essentielles pour une collaboration efficace.
« Je l’aime trop pour le produire », a-t-il lancé avec humour, laissant entendre qu’il privilégierait volontiers un rôle de manager auprès de Didi B plutôt qu’un simple contrat de production.
Ce positionnement d’Angelo Kabila illustre les dynamiques actuelles du rap ivoirien, où talent artistique et attitude professionnelle pèsent tout autant dans la balance.