Le camerounais Dominique Saatenang vit ses rêves d’enfant. Déjà à 10 ans, le petit passionné des arts martiaux passaient des heures devant les films de Bruce Lee. En 1999 il foule pour la première fois le sol chinois. Ce fut le début d’une nouvelle vie.
Après quelques mois de stages dans les écoles d’arts martiaux, Domique fut admis au célèbre temple du Henan fondé sur le mont Song au VIII siècle. Il y passa quatre ans.
« J’ai eu de la chance. Au bout de quelques semaines de stage, j’ai rencontré le chef spirituel du temple, Shi Yongxin. Il m’a invité à venir y passer six mois. J’y suis resté quatre ans », peut-on lire sur le site du journal Le Monde Afrique.
Dominique Saatenang se fait baptisé « Shi Yan Ma », apprend le mandarin, la médecine traditionnelle, le kung-fu et devient ainsi le premier africain moine bouddhiste et le seul arbitre international étranger de kung-fu.
Aujourd’hui, Dominique Saatenang est revenu dans la vie civile et partage son art dans toute l’Afrique. Il a ouvert des écoles au Mali, au Gabon, au Sénégal, au Cameroun et en Côte d’Ivoire et enregistre plus de 3000 élèves.
Dominique Saatenang inspire d’autres africains. Selon Le Monde Afrique, ses conseils ont permis à d’autres étudiants africains de faire leur entrée dans le temple de shaolin.