Des méga-feux aggravés par la sécheresse ont réduit en cendres des milliers d’habitations dans le sud-est du pays. La Corée du Sud affronte l’un des pires incendies de son histoire, soit le deuxième en termes de la superficie brûlée (plus de 35 000 ha).
Du temple d’Unmrasa dans la ville d’Uiseong, témoin de 1 000 ans d’histoires, il ne reste qu’un amas de cendres et de débris. Le temple de Gounsa dans le même district, presque deux siècles après avoir été calciné une première fois, est lui aussi tombé. Le village traditionnel Hahoe (Est), site touristique classé par l’Unesco et construit aux XIVème et XVème siècles, n’existe désormais plus.
Les feux ont « causé des dommages sans précédent », a déclaré le président par intérim Han Duck-soo, et « se développent d’une manière qui dépasse les modèles de prévision existants ». Le chef de l’État coréen a élevé mercredi le niveau d’alerte à son maximum et annoncé une « réponse nationale totale ».
Les méga-feux du sud-est de la Corée du Sud sont similaires aux gigantesques incendies qui ont ravagé Los Angeles de janvier dernier.
Au moins 27 personnes sont mortes, selon un bilan provisoire.