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Les principales figures de l’opposition notamment Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et récemment Tidjane Thiam, ont été radiés de la liste électorale. Dans ce contexte politique tendu à quelques mois des élections présidentielles, l’appel au dialogue se fait de plus en plus pressant pendant que le pouvoir en place s’active dans les préparatifs du scrutin.
A la suite du PPA-CI, le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, l’ex-chef de gouvernement Charles Blé Goudé souhaite que la classe politique se retrouve autour d’une table afin de créer un climat apaisé pour l’élection.
« Organiser ce conclave ne serait pas une faiblesse, ni une défaite pour le pouvoir. Ce ne serait pas non plus une victoire pour l’opposition. Ce serait une démonstration en faveur de la paix et de la stabilité », écrivait ce lundi le leader du Cojep (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples).
Côté gouvernement, c’est un non catégorique alors que la 5ᵉ phase du Dialogue politique est close depuis mars 2022.
« (…) Je ne vois pas la nécessité, d’un dialogue politique », a déclaré Amadou Coulibaly, le ministre porte-parole du gouvernement.
En écartant toute crainte par rapport à la suite des évènements, il rassure : « les élections seront transparentes, elles seront démocratiques, elles seront apaisées, elles seront légales parce que conformes à la Constitution ».
La liste électorale définitive sera publiée le 20 juin prochain.
