Washington, 4 juin 2025 — Dans le cadre du durcissement de sa politique migratoire, l’ancien président américain Donald Trump, récemment réélu, a annoncé l’interdiction d’entrée aux États-Unis pour les ressortissants de 12 pays, dont 7 situés en Afrique. La mesure, officialisée par la Maison Blanche, entrera en vigueur le 9 juin 2025.
Cette décision intervient alors que Trump doit reprendre officiellement ses fonctions le 20 janvier 2025, et s’inscrit dans une série d’initiatives visant à renforcer les contrôles migratoires. Les pays visés par une interdiction totale d’entrée sont :
Afghanistan
Birmanie (Myanmar)
Tchad
République du Congo
Guinée équatoriale
Érythrée
Haïti
Iran
Libye
Somalie
Soudan
Yémen
Parmi ces pays, sept sont africains, ce qui a suscité de vives réactions sur le continent.
La Maison Blanche justifie cette mesure par plusieurs facteurs :
Des préoccupations sécuritaires ;
Le manque de coopération des gouvernements concernés ;
Des systèmes administratifs jugés défaillants ;
Un taux élevé de dépassement de visas.
Dans le cas spécifique de l’Iran, l’interdiction est expliquée par le soutien présumé au terrorisme.
Des exceptions sont toutefois prévues : certains détenteurs de visas spécifiques, ainsi que les personnes dont la présence est jugée conforme à l’intérêt national américain. Cela inclut notamment les footballeurs participant à la Coupe du monde 2026, coorganisée par les États-Unis, le Mexique et le Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles 2028.
En parallèle, sept autres pays seront soumis à des restrictions ciblées :
Burundi
Cuba
Laos
Sierra Leone
Togo
Turkménistan
Venezuela
Cette annonce intervient peu après une attaque survenue dans le Colorado, lors d’un rassemblement de soutien aux otages israéliens à Gaza, ravivant le débat sur la politique migratoire stricte défendue par le milliardaire républicain.