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Treize (13) morts. C’est le bilan d’un glissement de terrain déclenché par de fortes pluies dans la région de Wolaita, au sud de l’Éthiopie et le bilan devrait s’alourdir, a déclaré lundi un responsable local.
Pour Samuel Fola, administrateur en chef de la zone de Wolaita, plus de 300 personnes avaient été évacuées du district de Kindo Didaye, tandis que le nombre de personnes portées disparues reste inconnu.
Une opération de sauvetage intensive est en cours dans la région de Wolaita, selon le gouvernement régional.
Ce glissement de terrain est moins meurtrier que celui survenu le mois dernier dans une autre région du sud de l’Éthiopie, où plus de 200 personnes avaient été tuées.
Les glissements de terrain sont fréquents pendant la saison des pluies en Éthiopie, qui a débuté en juillet et devrait durer jusqu’à mi-septembre.
Les zones montagneuses de Wolaita, avec leurs infrastructures limitées, sont particulièrement vulnérables à ces catastrophes.
En 2016, de fortes pluies avaient déclenché une coulée de boue dans la même région, causant la mort de plus de 41 personnes et le déplacement de centaines d’autres.
Le mois dernier, à Gamo Gofa, une coulée de boue avait tué plus de 229 personnes, avec un bilan estimé par le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies (OCHA) pouvant atteindre 500 victimes.
Les coulées de boue meurtrières sont courantes dans toute la région de l’Afrique de l’Est, allant des montagnes de l’est de l’Ouganda aux hauts plateaux du Kenya.
En avril, des crues soudaines et un glissement de terrain avaient tué au moins 45 personnes dans la vallée du Rift au Kenya, détruisant des maisons et coupant une route principale.
