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Élu le 11 décembre 2021 à la tête de la Fédération camerounaise de football (Facafoot), Samuel Eto’o assure depuis lors, une présidence qui ne manque pas de rebondissements. Suite à des plaintes en cascade à son encontre, venant notamment de plusieurs acteurs du football camerounais, renseigne-t-on, la CAF a décidé d’ouvrir une enquête sur l’ex-capitaine des Lions Indomptables, pour « comportements inappropriés ».
Entre autres plaintes, des présidents de clubs qui n’ont pas pu accéder à la division supérieure, ont publiquement accusé le président de la Fecafoot d’avoir manœuvré pour la montée en division de certaines formations.
Il y a aussi l’affaire de la conversation téléphonique entre l’ancien capitaine des Lions indomptables et le président de Victoria United dont le club, qui était classé 8e au championnat de deuxième division, a finalement pu accéder en première division après une supposée intervention du président de la Fécafoot auprès de la commission des arbitres. Si le porte-parole de la Fecafoot a déclaré que cet entretien était faux, l’association des clubs de football amateur du Cameroun a noté que Samuel Eto’o avait manipulé le match. Elle a donc exigé sa démission.
La goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase serait l’affaire Bamboutos Football Club de Mbouda. Qualifiée pour la coupe des confédérations, cette équipe s’est vu refuser la délivrance des licences CAF par la Fécafoot au motif qu’elle accusait des arriérés de salaire auprès de certains joueurs. Bamboutos avait également protesté auprès de la CAF.
Il faut noter également la dénonciation unilatérale du contrat d’équipementier avec le Coq Sportif et les tensions avec les secrétaires généraux de la Fecafoot.
Par ailleurs, son altercation violente avec un Youtubeur algérien pendant la Coupe du Monde au Qatar avait également mis en évidence le comportement parfois discutable de l’ancien buteur camerounais.
Et pourtant, l’arrivée de l’ancien attaquant du FC Barcelone présageait un retour à la sérénité pour une Fecafoot dont les luttes intestines avaient alimenté l’actualité des années précédentes.
Mais après deux ans et demi de présidence, Samuel Eto’o ne cesse de cumuler des conflits. Et la désillusion est grande.
