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Ils avaient entre six mois et douze ans. L’émotion reste vive dans la bande de Gaza et bien au-delà, depuis l’annonce de la mort de neuf enfants d’une même famille.
Ces derniers ont été fauchés par une frappe israélienne dans leur maison de Khan Younès, dans le sud de l’enclave palestinienne, vendredi 23 mai.
C’est la Défense civile qui a annoncé, samedi 24 mai, la mort de ces enfants d’un couple de médecins palestiniens dans un bombardement israélien sur la ville de Khan Younès.
A en croire RFI, leur mère, pédiatre, était à l’hôpital quand son domicile a été bombardé.
Son mari et le seul enfant qu’il lui reste sont eux, actuellement, entre la vie et la mort.
Dévasté, Ali Al Najjar, l’oncle des enfants tués, confie au micro de RFI, ne pas comprendre « pourquoi la maison de son frère a été bombardée ainsi ».
« Je ne comprends pas pourquoi ses enfants ont été assassinés. Il est médecin ! Mais c’est peut-être justement pour ça qu’il a été visé« , s’interroge celui-ci.
Avant de poursuivre : « Je ne sais toujours pas comment j’ai pu supporter la vision choquante de mes neveux brûlés. C’est d’ailleurs au-delà des brûlures : leurs corps étaient grillés. On ne pouvait distinguer ni leur visage, ni leur dos, ni leurs mains. Certains avaient les mains et les jambes déchiquetées… »
Des corps à ce point pulvérisés que la famille dit ne pas avoir réussi à les identifier précisément.
« Telle est désormais la réalité à Gaza : l’éradication sans pitié de familles entières, l’éradication de travailleurs médicaux, la privation d’eau et de nourriture de plus de 2 millions de personnes », s’indigne pour sa part, le docteur norvégien Mads Gilbert, un habitué des missions humanitaires à Gaza.
