Un officier militaire avec le (5BN) au camp de Burma d’Accra, a été lynché par plusieurs habitants de Denkyira Boaso, dans la région centrale, qui l’ont confondu à un voleur armé, lundi 29 mai dernier.
Le capitaine Maxwell Mahama, qui est le commandant d’un détachement militaire dans la région, faisait du jogging le long de la route Denkyira Boaso-Diaso quand il a demandé à certaines femmes des renseignements concernant certaines directions. Il n’était pas en uniforme.
Les femmes auraient appelé le représentant de la communauté. Celui-ci a rassemblé les jeunes de la ville pour le lyncher. Ils ont ensuite mis le feu à son corps.
Pendant ce temps, les forces armées du Ghana ont entamé des enquêtes sur le meurtre. L’incident a provoqué une grande anxiété dans la ville, après que les auteurs du crime odieux ont constaté que le défunt était un militaire en service officiel.
Les forces armées; dans un communiqué signé par le directeur des relations publiques, le colonel Aggrey-Quarshie, ont déclaré qu’une équipe d’enquête dirigée par le chef d’Etat-major de l’armée se dirigeait vers la région pour recueillir plus d’informations sur le déroulement des faits.
«Une équipe d’enquête approfondie dirigée par le chef de l’Etat-major de l’Armée de terre se rend sur la scène du crime pour mieux comprendre les faits dans cette affaire», a déclaré Aggrey, avant d’ajouter qu’ils collaborent avec la police et d’autres organismes de sécurité pour que les auteurs puissent être arrêtés.
Selon le rapport initial des Forces armées, » l’officier a été lynché par les habitants de Denkyira-Obuasi dans la région centrale, alors qu’il faisait du jogging vers 08h30, le lundi 29 mai 2017, dans des circonstances qui restent encore à vérifier».
« L’officier était le commandant du détachement de nos troupes sur les tâches opérationnelles dans le domaine général ».
Les forces armées ont également exhorté leur personnel à rester calme car la procédure régulière est en cours pour épingler les auteurs.
Le jeune soldat tué, était marié et père de deux enfants.
Source: Afrikmag