L’affaire qui remonte en août dernier, continue d’agiter le milieu politique guinéen. Il s’agit du limogeage sans raison de la ministre la ministre de l’Action Sociale d’alors, après qu’elle ait posté une série de tweets, truffés de fautes.
A en croire les internautes Guinéens, cette dernière a été évincée de son poste pour fautes d’orthographes et grammaticales graves quand on sait que la ministre a du mal à manipuler la langue de Molière à la télé comme à la radio. Les concitoyens ont l’habitude de lui reprocher de faire des fautes de vocabulaire lors de ses interventions.
Certains Guinéens font le lien entre le buzz suscité par les fautes en français de la ministre Sanaba Kaba sur le resau social et son limogeage le lendemain.
A souligner que le démenti du compte officiel du gouvernement à propos du compte twitter truffé de fautes et attribué à la ministre, n’a guère convaincu les Guinéens.
De nos jours, des acteurs publics utilisent de plus en plus les réseaux sociaux pour assurer leur communication digitale. Mais il s’avère important voire indispensable de mesurer la portée de ces puissants outils de communications qui peuvent être considérés comme une épée à double tranchants.
Par conséquent, les fautes, les abréviations à outrance, l’argot, sont à proscrire dans les postings des personnalités. La désormais ancienne ministre en aurait fait certainement les frais.