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L’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies s’est rendue lundi 22 juillet au Port-au-Prince en Haïti. Linda Thomas-Greenfield est allée rencontrer les dirigeants du nouveau gouvernement haïtien et les membres de la police kenyane, déployée en soutien à la police haïtienne dans la lutte contre les gangs.
Au cours de sa visite, Thomas-Greenfield a annoncé une aide humanitaire supplémentaire de 60 millions de dollars pour Haïti. Cette aide, fournie par l’USAID, porte le total à plus de 165 millions de dollars pour cet exercice financier.
Les fonds seront utilisés pour améliorer la nutrition, la sécurité alimentaire, les infrastructures d’eau et d’assainissement, et fournir un soutien financier direct aux Haïtiens pour l’achat de produits de première nécessité. L’ambassadrice a également annoncé la fourniture de véhicules supplémentaires résistants aux mines.
Les gangs contrôlent désormais jusqu’à 80 % de la capitale et de ses environs, entraînant un déplacement de 580 000 personnes, dont plus de la moitié sont des enfants. Quatre millions de personnes sont confrontées à l’insécurité alimentaire, selon les agences de l’ONU.
La police kenyane, faisant partie d’une force soutenue par l’ONU, est chargée de former la police nationale haïtienne pour des opérations de sécurité conjointes, qui n’ont pas encore commencé. Cette formation vise à renforcer les capacités de la police haïtienne dans un contexte de crise humanitaire et de violence.
Au cours de sa visite, Thomas-Greenfield a souligné l’importance de la réforme politique en Haïti et a encouragé des actions visant à organiser des élections démocratiques, qui n’ont pas encore été planifiées. Les États-Unis ont déjà fourni plus de 300 millions de dollars pour soutenir cette force, dont la formation a été approuvée par une résolution de l’ONU.
