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Insécurité et recul de la démocratie : les « démons » que combat l’Afrique

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Sur les 54 pays africains, 19 sont mal gouvernés. C’est le tableau que dresse l’organisation fondée par le milliardaire anglo-soudanais, Mohamed Ibrahim. L’indice Mo Ibrahim classe les États du continent selon leurs efforts en matière de sécurité, de développement humain et d’opportunités économiques.

Le continent africain serait caractérisé par « un recul généralisé de la démocratie » et une « situation sécuritaire de plus en plus tendue » entre 2012 et 2021.

Selon l’indice Mo Ibrahim, près de 70% de la population africaine est confrontée à l’insécurité qui a gagné du terrain à cause des coups d’États, des conflits armés, des régimes autoritaires…

« L’Afrique est confrontée à un ensemble de défis exogènes, pas de son fait : changement climatique, Covid, guerre en Ukraine ; plus que jamais, le renforcement de la gouvernance est indispensable. On peut avoir une certaine préoccupation face à la détérioration de la situation en matière de sécurité et de règle de droit, c’est un mouvement qu’il faut rapidement inverser », présente Nathalie Delapalme, directrice exécutive de la fondation Mo Ibrahim.

Ainsi, des pays comme le Soudan du Sud, la Somalie, et la République centrafricaine se retrouvent en bas du classement alors que l’île Maurice, suivi des Seychelles, de la Tunisie, du Cap-Vert et du Botswana figurent en tête.

Une bonne nouvelle cependant, l’étude de la fondation Mo-Ibrahim note qu’il y a eu des avancées dans presque tous les pays africains en matière d’accès aux soins de santé et à l’éducation.




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