Alors qu’il fait face depuis plusieurs semaines à une vague de contestations pour ses propos jugés « racistes », le président tunisien entend montrer notamment à ses détracteurs qu’il reste le seul maître à bord. « Ce qui m’intéresse, c’est ma nation, a-t-il déclaré. Et je ne suis pas prêt à laisser le pouvoir à des non-patriotes », a-t-il déclaré au micro de RFI.
Le président tunisien a réitéré ses griefs traditionnels à l’encontre de ses opposants, des journalistes mais aussi de l’étranger.
En particulier, le Fonds monétaire international (FMI) avec lequel la Tunisie a entamé des tractations pour une nouvelle salve de prêts.
« Pour ce qui est du FMI, les injonctions venant de l’étranger et qui créent davantage d’appauvrissement ne sont pas acceptables, a-t-il ajouté. Nous devons compter sur nous-mêmes ».
Un discours qui intervient alors que les inquiétudes se multiplient à l’international.
Il y a deux semaines, Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, avait averti d’un possible « effondrement » de la Tunisie si l’accord avec le FMI n’était pas signé.