Les membres d’un comité juridique formé par le conseil souverain et chargé de poursuivre les forces de soutien rapide (FSR) ainsi que leurs alliés étrangers devant les instances internationales ont déposé une plainte officielle contre le Tchad devant la Commission de l’Union africaine.
Khartoum accuse Ndjamena de fournir des aides aux FSR pour commettre des tueries, viols, crimes de guerres et crimes contre l’humanité.
Le pouvoir tchadien est par ailleurs accusé d’intervenir dans les affaires soudanaises en soutenant les paramilitaires en guerre depuis plus d’un an et demi contre l’armée. Dans la plainte, le ministère soudanais de la Justice affirme que le Tchad a joué « un rôle essentiel dans les crimes commis par la milice rebelle » et que le Soudan détient des preuves tangibles sur cette implication.
En réaction, Ndjamena précise qu’elle n’intervient au Soudan que comme médiateur pour la paix en rejetant les accusations.