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La Cour de cassation italienne a approuvé l’extradition de Rokia Traoré vers la Belgique. Condamnée par défaut à Bruxelles pour non-représentation d’enfant à la personne en ayant la garde, la chanteuse malienne pourra enfin faire entendre sa voix devant les juges.
Arrêtée au mois de juin dernier en Italie, à la suite d’une condamnation en Belgique dans une affaire l’opposant à son ex-conjoint et père de sa fille de neuf ans, le dramaturge Jan Goossens, « Rokia a été condamnée à deux ans de prison lors d’un procès qui s’est déroulé à Bruxelles sans qu’elle en ait été informée, en son absence, et sans qu’elle ait pu être défendue par un avocat, en violation des droits de la défense et du principe du procès équitable », déclare son avocate italienne, Maddalena Claudia Del Re, dans un message transmis à l’AFP.
Le recours de Rokia Traoré contre sa remise à la Belgique a été rejeté par la cour de cassation.
Tout a commencé en 2019 avec l’envoi à Rokia Traoré d’une citation à comparaître devant le tribunal en droit de la famille de Bruxelles à laquelle elle ne se rendra pas.
Cela lui vaudra plusieurs arrestations. Cette dernière continuera à clamer son innocence « parce qu’elle a été condamnée pour quelque chose qu’elle affirme ne pas avoir commis. Sa petite fille, Uma, a toujours habité au Mali avec l’accord de son père. Rokia Traoré n’a donc commis aucun enlèvement », explique son avocate.
