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Plusieurs régions du pays, dont la capitale Yaoundé est l’épicentre, sont frappées « depuis quatre semaines » par une nouvelle épidémie de choléra, lit-on dans un communiqué du ministère de la Santé en date de ce mercredi. Et la maladie continue de faire des victimes.
« Au 19 avril, la situation épidémiologique fait état de 88 personnes cas notifiés et cinq décès pour un taux de létalité de 5,68% », renseignait la même source.
Sur les dix régions du pays identifiées, au mois de Janvier 2023, quatre sont toujours actives : le Centre, le Littoral, l’Ouest et l’Extrême-Nord selon Médecins Sans Frontières (MSF). Pour rappel, le Cameroun subit cette épidémie de choléra depuis octobre 2021.
En tout, 15 220 infections et 306 décès ont été enregistrés, avec un taux de létalité à 2% au 7 février dernier, d’après le Centre de coordination des opérations d’urgences de santé publique (CCOUSP).
Le ministre camerounais de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, rassure que « des équipes sanitaires sont à pied d’œuvre pour endiguer cette épidémie, mais davantage pour éviter sa propagation vers d’autres régions » du pays.
Par ailleurs, des équipes sanitaires ont été mobilisées « pour la sensibilisation et la désinfestation des ménages et communautés » affectés.
Infection intestinale aiguë due à une bactérie présente dans les eaux sales et stagnantes, le choléra provoque une diarrhée aqueuse aiguë qui peut conduire à la mort en quelques heures s’il n’est pas traité.
Le ministère de la Santé appelle donc les Camerounais « à faire preuve de vigilance et à observer les règles d’hygiène ».
