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Le président Sud-Soudanais Salva Kiir était à Moscou le mercredi 27 septembre, dans le cadre d’une visite d’État de deux jours. Des discussions bilatérales, le renforcement des liens de coopération sécuritaire entre le Soudan du Sud et la Russie, la coopération dans les domaines de l’éducation, de la santé et du développement économique ont meublé les échanges entre les deux hommes d’Etat.
Reçu avec tous les honneurs à Moscou après un séjour aux États-Unis où il n’a pas pu rencontrer son homologue américain Joe Biden, Salva Kiir a confié n’avoir « aucune alternative » et considère la Russie de Vladimir Poutine comme « un ami fort » dont il a « besoin ».
En effet, Juba compte sur le soutien de la Russie pour que l’embargo sur les armes qui frappe son pays soit levé prochainement par le Conseil de sécurité.
Le président Sud-Soudanais accompagné d’une imposante délégation composée de son ministre des Affaires étrangères et de plusieurs hauts responsables de la sécurité s’engage à renforcer ces liens avec Moscou. Les États-Unis viennent-ils de perdre un allié ?
« Nous sommes la nation la plus jeune de la planète. Nous avons besoin d’amis forts et influents », a affirmé Salva Kiir pour qui l’amitié avec la Russie représente un gage de développement pour son pays.
En réponse, le dirigeant russe a promis accompagner le Soudan du Sud pour « un développement progressif ».
La Russie qui est à la recherche de nouveaux alliés sur le continent africain vient de gagner la confiance du Soudan du Sud où elle investit déjà dans l’exploitation pétrolière.
