Le 17ᵉ sommet des BRICS, organisé sous le thème « Renforcer la coopération Sud-Sud pour une gouvernance plus inclusive et durable », qui s’est achevé ce lundi au Brésil a été marqué par un appel fort à une réforme en profondeur de la gouvernance mondiale.
Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), l’Indonésie – nouveau membre – ainsi que des partenaires d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine ont exprimé l’urgence d’en finir avec l’hégémonie occidentale et les techniques de Guerre froide.
En guise de réponse, le président américain Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 10 % aux pays alignés sur les « politiques anti-américaines » du bloc.
« Nous ne voulons plus d’un monde sous tutelle », a martelé le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva en fustigeant le non-respect de la souveraineté des États et les conflits incessants. Il a présenté la crise humanitaire à Gaza comme symptôme d’un ordre mondial défaillant.
Dans leur déclaration finale, les BRICS ont exigé une réforme en profondeur du Conseil de sécurité des Nations Unies en vue de mieux refléter les équilibres géopolitiques actuels.
L’Inde accueillera le prochain sommet des BRICS en 2026 dans une dynamique de transformation de l’ordre mondial alors que le bloc concentre désormais plus de 50 % de la population mondiale et près de 40 % du PIB mondial.