Le 37e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) s’est ouvert, ce samedi 24 février, à Addis-Abeba.
Parmi les gros dossiers à traiter figure celui des tensions liées aux changements anticonstitutionnels, aux putschs militaires et aux conflits qui s’accentuent à travers le continent.
Alors que la Cédéao reste fragilisée par le retrait des pays du Sahel, le sommet devrait se pencher également sur la crise politique sénégalaise et puis le regain de violence dans l’Est de la RDC.
Sur les sujets internationaux, la situation au Moyen-Orient et plus particulièrement la guerre à Gaza, était au cœur des allocutions.
Le secrétaire général de la Ligue arabe a dénoncé une guerre « barbare » et une « épuration ethnique » menée par Israël.
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a finalement été représenté par son Premier ministre qui a tenu un propos particulièrement offensif contre l’État hébreu et remercié l’Union africaine de porter la voix de la Palestine.