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En parallèle du dialogue national initié par le chef de l’État sénégalais Macky Sall et qui doit s’achever à la fin de la semaine, la plateforme « des forces vives F24 » regroupant plus d’une centaine de partis et d’organisations de la société civile a lancé son propre dialogue, baptisé « dialogue du peuple ». Après un lancement empêché par les forces de l’ordre le 31 mai dernier, le dialogue « du peuple » a finalement débuté ce mardi 20 juin.
Ces deux dialogues se tiennent simultanément dans un climat politique toujours tendu après les manifestations qui ont suivi la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.
Le dialogue du peuple qui s’articule autour de deux thèmes (la justice et le 3ᵉ mandat) est, selon ses organisateurs, « ouvert à tous ». La deuxième phase de cette rencontre sera consacrée à l’ « hyper-présidentialisme », après la fête musulmane de la Tabaski.
Selon la présidence, l’objectif du dialogue national est de trouver des consensus avec divers acteurs sur les « questions majeures relatives à la vie nationale » mais les points politiques seront, de loin, les plus scrutés. À neuf mois de la présidentielle, le chef de l’État sénégalais Macky Sall continue d’entretenir le flou sur son éventuelle candidature à un troisième mandat.
Les conclusions de ces deux assises sont attendues ce vendredi.
